Le collectif FERC CGT en Occitanie a pris l’initiative d’une journée d’étude le 2 décembre, co-organisée avec Greenpeace, ATTAC, ANV-COP 21 et Alternatiba, et transformée en matinée en visio.

Ce sont 30 participant·es venant des départements de toute la région qui ont contribué à cette matinée. Outre les syndicats de la FERC CGT (CGT Educ’action, SNEIP CGT, SNTRS CGT, CGT INRAE, CGT FERC-SUP, CGT des universités de Montpellier...), nous avons noté la présence de camarades territoriaux, de la santé-action sociale, du secrétaire général de l’UD CGT 66 ou encore de camarades des UL CGT de Perpignan et de Montpellier.

La matinée s’est tenue en 3 parties

En premier lieu, les militant·es de Greenpeace ont présenté les enjeux écologiques en région Occitanie. La région est en effet l’une des régions dans lesquelles les questions écologiques sont très importantes. Ce n’est pas un hasard si le Conseil Régional se targue d’un « Green New Deal » qui ne sera qu’un « greenwashing » sans un rapport de force pour relier efficacement urgence environnementale et urgence sociale. Ainsi l’énergie renouvelable concerne aujourd’hui 15 % de la production énergétique régionale : un objectif de 100 % ne peut être atteint, par exemple, qu’avec une politique ambitieuse en matière de transport et donc en matière de développement ferroviaire. Le combat mené pour le « train des primeurs » reliant Rungis à Perpignan est, dans cette logique, primordial.

En deuxième lieu, le collectif FERC CGT Occitanie a animé un débat reliant les questions éducatives et écologiques.
Le ministère de l’Éducation nationale tente désespéramment de verdir sa politique. Une circulaire est parue en ce sens en septembre 2020 et des évolutions sont notées dans les programmes. Même très insuffisante, cette brèche doit être saisie. Mais cela ne peut se faire qu’en donnant un sens à ce travail pédagogique, pour une approche critique.

Enfin, le président de Greenpeace France (Jean-François Julliard) et la secrétaire générale de la FERC CGT et co-animatrice du collectif confédéral CGT Environnement (Marie Buisson) ont animé un débat de présentation de l’initiative Plus Jamais Ça. Cette initiative doit vivre sur le terrain. Des collectifs existent déjà (dans les Pyrénées-Orientales, à Montpellier, dans le Gard…) mais des difficultés ou des malentendus existent.

Il ne s’agit pas de mettre sous le tapis les divergences que nous pouvons avoir avec certaines organisations environnementales (sur le nucléaire par exemple) mais il s’agit de partir de ce qui nous rapproche (la conscience que les urgences environnementales et sociales doivent être traitées en même temps) et de construire un rapport de force pour revendiquer.