Société Tracts

 Mobilisé·es pour le climat les 15 et 16 mars 2019

 

La FERC-CGT appelle à participer partout en France à la grève mondiale pour le climat du 15 mars, à l’initiative de la jeunesse, et aux « Marches du siècle » pour le climat le 16 mars.

C’est le défi principal de notre temps : le réchauffement climatique et ses conséquences sur les pertes de biodiversité. Depuis l’adoption en 1992 des deux conventions mondiales des Nations Unies sur le Climat et sur la Biodiversité, les orientations nécessaires et les changements à opérer sont connus. Pourtant, de COP en COP, les rapports sont de plus en plus alarmants et, dans les faits, pas de changement de cap ! Pas de changement de système !
La hausse des températures s’accélère. Si le réchauffement climatique n’est pas contenu en deçà de 1,5°C, les conséquences seront irréversibles pour l’humanité et la biodiversité. Pour tenir cet objectif, les émissions de gaz à effet de serre doivent baisser de 45 % d’ici 2030 et atteindre la neutralité carbone en 2050.

Pourtant, l’Union Européenne vient de renoncer à ces objectifs et ne vise plus qu’une réduction à hauteur de 40 % pour 2030.
Pour réduire massivement l’empreinte carbone et les émissions de gaz à effet de serre, il faut changer de type de développement, rompre avec une logique où les intérêts privés priment sur l’intérêt commun.

Nous saluons l’engagement et le dynamisme de la jeunesse à travers le monde en faveur de la justice climatique. Sa détermination et son engagement sont exactement ce dont nous avons besoin en cette période critique. La jeunesse prend les devants là où trop de responsables politiques se croisent les bras.

Le changement climatique est un fait avéré scientifiquement, il ne s’agit pas d’une question d’opinion. Ce phénomène doit être enseigné dans toutes les écoles et établissements scolaires. Ils doivent être des espaces où s’apprennent et se prennent des mesures en faveur de la justice climatique. Des discussions libres et approfondies doivent être engagées afin de sensibiliser aux conséquences du changement climatique et aux solutions possibles, et notamment aux répercussions sociales de la diminution et de la cessation des émissions de carbone.

Nous demandons instamment à tous les gouvernements de prendre les mesures structurelles indispensables à une transition juste vers une économie résiliente au changement climatique et à basse émission de carbone. Le changement climatique ne se combat pas au travers du « bon comportement des consommateur·trices. Nous sommes aux côtés de la jeunesse qui revendique des mesures urgentes en faveur du climat et d’une transition économique juste.

En parallèle, un mouvement citoyen a éclos à l’automne 2018. Ce mouvement appelle à changer de système industriel, politique et économique, pour protéger l’environnement, la société et les individus. Il s’agit de combattre les dérèglements climatiques et la violence sociale en refusant toute forme de répression ou de discrimination.

Le capital ne se préoccupe pas de l’avenir de l’Humanité. Pour notre syndicalisme, les questions environnementales et l’urgence climatique sont indissociables de nos combats pour le progrès et la justice sociale. Changeons de système, pas le climat !