En octobre 2019 se tiendront les élections au Conseil National des Universités (CNU).

La CGT FERC Sup y sera présente et compte poursuivre sa progression chez les enseignant·es-chercheur·ses (EC). Pour cela, elle présente ou soutient 9 listes dans 6 sections scientifiques (études romanes, philosophie, arts, mathématiques pures, informatique et mécanique). En outre, deux listes intersyndicales (CGT – FSU) sont mises en place en économie et en langues anciennes.
S’appuyant sur la mobilisation historique de 2009, les élu·es CGT s’opposent vigoureusement depuis 2 mandats à la mise en place de l’évaluation individuelle des EC, imposée par la loi Pécresse en 2009 et renommée « suivi de carrière » par Fioraso en 2013. À ce jour, la moitié des sections refuse encore de l’appliquer.

Ces élections sont importantes car le CNU est en charge des questions individuelles relatives aux carrières des EC : qualification pour être admis à passer les concours, congés « sabbatiques »
(CRCT), la moitié des promotions, affectation d’une partie des primes (PEDR) et le « suivi de carrière » (pour les sections qui n’ont pas refusé de le mettre en œuvre).

Dans le cadre délétère de l’autonomie des établissements, le CNU reste l’une des dernières instances nationales (dont 2/3 des membres sont élus par leurs pair·es) gérant les carrières des EC. Comme les CAP, il est régulièrement attaqué et son avenir après la loi « Fonction publique » est sans doute menacé. Le CNU est essentiel pour protéger le principe constitutionnel d’indépendance des EC, les libertés académiques et le statut de fonctionnaire d’État des EC. Comme les CAP, il doit être défendu !

Les élu·es CGT FERC Sup combattront résolument le « contrôle de carrière » et l’évaluation individualisée importée du managériat privé, défendront la diversité des profils et de l’égalité des carrières et du temps pour toutes et tous, face à l’alourdissement de la charge de travail.