RetraitéE - continuité syndicale UFR

 Il y a eu des mots entre Balto et Isidore…

 

Et c’est au sujet du port du masque : l’un est partisan d’appliquer scrupuleusement les consignes de protection qui sont données, l’autre met en cause la liberté individuelle de chacun·e qui se trouve ainsi bafouée.

Il y a des frictions partout, des « pètages de plombs », oserions-nous avancer et on risque ni plus ni moins de prendre un mauvais coup, si d’aventure, on se trouve dans les parages.
C’était pourtant si calme pendant le confinement !

Raoul a encore les mots en tête de racaille, de karcher, et aujourd’hui celui d’« ensauvagement », que de mots qui, loin d’apaiser les tensions, incitent à la provocation et à la division.

Quelle est la position de Raoul dans tout ça ?
Et bien, il ne participe pas au débat ; il s’occupe de la mobilisation pour l’action revendicative du jeudi 17 septembre et des autres actions prévues… Les luttes pour l’emploi et le pouvoir d’achat lui paraissent bien plus importantes dans le contexte que nous connaissons.

Deux éléments essentiels de la plateforme revendicative qui est à l’ordre du jour, sans oublier bien sûr tous les aspects de la protection sociale, avec les retraites notamment, les services publics sans oublier aussi l’école, la dégradation de l’environnement et le réchauffement climatique, et sans omettre non plus l’action pour la paix et le désarmement.
Comme il est intermittent du spectacle, il pose avec force le problème de la culture. Elle n’est vraiment pas valorisée quand on voit les programmes indigents et répétitifs qui sont présentés par la télévision.

Bien sûr, comme il vit en milieu rural, il se préoccupe de l’état de notre agriculture.
Chez nous, dans le Sud, des vignes sont abandonnées, des exploitations viticoles disparaissent, de nombreuses caves coopératives ferment…

Chez nous, et partout ailleurs, c’est parfois dramatique et les agriculteur·trices se posent la question de leur survie quand ils, elles ne « craquent pas ».

Bref, la crise touche de plein fouet ce secteur de notre économie.

Il se demande si le débat qui s’est développé sur le port du masque n’est pas tout simplement destiné à faire diversion par rapport à l’analyse de la situation préoccupante que nous vivons.

À ce sujet, il ne craint pas de mettre en cause la logique de notre système social fondé sur le mécanisme du profit et partant sur l’exploitation des travailleur·ses.

On le voit, il est loin de vouloir participer à la querelle dans laquelle sont engagés Balto et Isodore, il a vraiment des préoccupations d’une autre nature et d’un autre niveau !

Quant au masque, il le met quand il va faire des courses au supermarché du coin (non plus à Auchan, par solidarité avec les futures victimes du plan de restructuration) et quand il assiste à une réunion ou qu’il assistera à une manifestation !

Il est conséquent avec son engagement militant Raoul !