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 Tract CGT Educ’ Pop’ ECLAT - AVENANT 192 : Pour la CGT Educ Pop ECLAT, c’est NON

 

Alors que depuis le octobre 2021 le minima conventionnel est inférieur au SMIC
Alors que l’avenant 182 tend à écraser les salaires
Alors que les prix explosent (+ 2,8 en 2021, 3,6 % de février 2021 à février 2022)
Alors que les conditions de travail, les salaires et la précarité, sont tels que les employeurs et employeuses, relayé·es par le gouvernement, se plaignent de ne plus pouvoir recruter dans la branche
Alors que la CGT et SUD revendiquent 15 % d’augmentation du point, comme cela a été fait dans la branche de l’hôtellerie confrontée elle aussi à des difficultés de recrutement ...

LES EMPLOYEURS ET EMPLOYEUSES ONT REFUSÉ TOUTE AUGMENTATION DU POINT lors de la CPPNI du 8 février

Dans une branche féminisée à 63 % (plus de 90 % dans le périscolaire) BAS SALAIRES, PRÉCARITÉ, TEMPS PARTIELS IMPOSÉS. Ce n’est pas un hasard c’est un MÉPRIS DES TRAVAILLEUSES.

Seule proposition d’Hexopée : l’augmentation du coefficient plancher du groupe A à 250 au 1er avril 2022, et du groupe B à 260 au 1er janvier 2023.
Le minima conventionnel reste donc en dessous du SMIC jusqu’au 1er avril. Et au vu de l’inflation, cette mesure ne permettra pas par la suite au minima de rester au dessus du SMIC très longtemps.
Pour tous salaires au dessus du minima conventionnel : RIEN ! Cela signifie une forte perte de salaire du fait de la hausse des prix !

La CGT ne participera pas à cette mascarade et refusera de signer un avenant qui ne revient en fait qu’à se mettre en conformité (trop tard et pour trop peu de temps) avec la loi.

Alors que le gouvernement, avec l’assentiment d’Hexopée entend recourir au travail de mineur·es pour palier aux difficultés de recrutement, pour la CGT Educ pop ECLAT, la solution est toute autre : augmenter nettement les salaires, combattre la précarité, les temps partiels imposés, les coupures, reconnaître la technicité de nos métiers pour les valoriser réellement et les rendre attractifs !

SALAIRES DE MISERE, CA SUFFIT !