Avec vous, faire vivre l’Institut d’Histoire Sociale de la FERC

 

La transformation des champs de syndicalisation de ces dernières années dans nos secteurs fait que nombre de militants actuels n’ont quasiment aucune connaissance de l’histoire de notre fédération. Comment y remédier ?

Depuis leur création nos organisations ont connu un grand nombre de militants et militantes qui ont impulsé, participé aux luttes conduites dans nos différentes organisations et qui sont directement ou indirectement responsables des succès engendrés. Tenter d’en établir la liste, disséquer leur parcours professionnel,
syndical, politique, associatif souvent atypique, veiller à ce qu’ils n’échappent pas à la notoriété qui leur est due, n’est-ce pas une contribution que nous devons à celles et ceux qui ont fait en définitive ce que sont aujourd’hui nos organisations ? N’est-ce pas là la meilleure façon que nous aurions de participer pour notre part et à notre place à l’élaboration du « Maitron » le dictionnaire biographique du monde ouvrier et du mouvement social.

Peu de choses ont été écrites sur le syndicalisme CGT du monde de l’enseignement, de la recherche et de la culture. Quelques recherches universitaires ont été conduites, rares sont les histoires de vie rédigées par les acteurs directs. Pour l’Histoire, sans que cela soit en aucun cas l’expression de la vérité révélée, n’y aurait-il pas intérêt à faire s’exprimer celles et ceux qui ont participé à son écriture ?

Enfin, au début de la vie de la C.G.T., les responsables ont eu le souci de conserver la mémoire de la C.G.T. en organisant la sauvegarde des archives, ainsi nous avons aujourd’hui à notre disposition les in extenso des congrès, la presse confédérale, les doubles des courriers, circulaires, leurs notes personnelles, etc. enfin l’essentiel permettant de réfléchir sur le passé. Peut-on dire aujourd’hui que nous avons le même souci de préserver nos archives ? Savons-nous bien où elles se trouvent au niveau de notre fédération et de ses composantes ? Le mouvement syndical n’est pas, loin s’en faut, uniquement la résultante de la vie de ses structures nationales… qu’en est-il des archives départementales, régionales qui souvent donnent un éclairage différent mais au moins aussi essentiel sur l’activité de l’organisation. Beaucoup de militant-es ont leurs propres archives utiles pour la compréhension des situations car souvent elles sont porteuses des sensibilités des individus, trop souvent ces archives disparaissent avec la disparition de leurs auteurs. N’y a-t-il pas, sur ces questions, un travail de recensement et de réflexion à entreprendre ? Et cela d’autant plus que la communication est de plus en plus informatisée, que les courriels ont souvent remplacé les courriers, les circulaires papier mais ne sont pas conservés, ni archivés ou alors sur des supports (cf. disquettes souples) qui ne sont plus du fait des progrès technologiques lisibles facilement.

Il s’agit là de quelques objectifs que nous fixons à l’Institut d’Histoire sociale de la FERC. Objectifs ambitieux certes mais nécessaires au regard de notre responsabilité vis à vis des jeunes générations. Pour les mettre en œuvre nous avons besoin de toutes les bonnes volontés.

Comme vous le voyez à la lecture de cette note, nous avons la volonté de tout faire pour mettre en chantier la création véritable de notre Institut d’Histoire Sociale de la FERC. La réalisation de ce projet est maintenant entre vos mains, vous pouvez nous aider en nous transmettant dès maintenant les coordonnées (Nom, Prénom, adresse postale, adresse mail, téléphone, responsabilité actuelle ou ancienne…) de militants de vos secteurs de votre département ou académie désireux de nous aider. Vous pouvez aussi commencer à réfléchir à la façon avec laquelle vous pouvez faire plus c’est-à-dire faire adhérer votre structure à l’Institut et lancer une campagne d’adhésion de soutien auprès de vos adhérents et en particulier des retraités qui peuvent avoir du temps, et des professeurs d’histoires, des archivistes qui ont des compétences que nous recherchons.