Enseignement Supérieur et Recherche CGT FERC Sup

 Congrès extraordinaire de la CGT FERC Sup à La Palmyre (Charente-Maritime)

 

Pendant quatre jours, du 22 au 25 juin 2021, l’union nationale a tenu un congrès extraordinaire dans un centre de vacances Touristra à La Palmyre, après plus d’un an d’une crise sanitaire interdisant ce type d’évènements. Près d’une centaine de congressistes s’y sont trouvés réunis pour débattre et adopter nos orientations et nos revendications des trois années à venir.

Pourquoi un congrès extraordinaire ?

La direction nationale élue en novembre 2020, voilà maintenant près de sept mois, s’était engagée à tenir ce congrès en présentiel dès que possible, afin d’amender et d’adopter notre projet de document d’orientation. Grâce au travail collectif, nous avons pu tenir cet engagement, dans des conditions extraordinairement difficiles. Mais cette fois-ci, et contrairement à l’automne dernier, les circonstances nous ont été favorables : l’été, la lumière, la chaleur, la campagne de vaccination, ont conduit à un reflux de l’épidémie suffisant pour tenir ce congrès en présentiel dans un endroit magnifique.

Bien entendu, la nouvelle direction nationale n’a pas attendu ce congrès pour se mettre au travail. Malgré plusieurs mois de réunions à distance, de nombreux chantiers ont été mis en route : les référent·es de syndicats ont été mis en place, les collectifs de travail ont établi leur feuille de route et se sont mis au travail, les comptes 2019 ont été adoptés par le CNU de mars dernier en visio, les comptes 2020 le seront lors du CNU de novembre. Nous avons tenu les mandats, initié une nouvelle publication, participé à lutter contre la Loi de Programmation de la Recherche, y compris en nous rendant aux consultations du ministère comme auprès des instances représentatives pour y porter le fer. Mais il fallait adopter le document d’orientation pour continuer à avancer, c’est maintenant chose faite.

Ce congrès aura également été l’occasion de plusieurs débats complémentaires avec nos invité·es, autour de l’environnement, de la syndicalisation des étudiant·es avec deux camarades CGT étudiant·es, des enjeux de la protection sociale, des combats contre l’extrême-droite, de l’importance des coopératives de production...

Enfin, la relative accalmie de l’épidémie aura permis de clore le congrès par une soirée fraternelle et musicale « presque » comme avant.

De l’avis général, ce congrès s’est déroulé dans un climat fraternel et serein propice aux échanges. Donc un grand merci à toutes et à tous d’avoir fait le déplacement aux confins du territoire, pour leur participation, leur bonne humeur, pour la qualité des échanges en séance comme en dehors des séances.

Ce congrès aura fourni l’impulsion attendue pour préparer la rentrée sociale et porter la colère sourde de travailleur·ses trop souvent considérés comme la variable d’ajustement des restrictions budgétaires, conséquence d’un capitalisme tourné plus que jamais vers l’accumulation sans limite.

Car notre engagement à la CGT, loin d’être triste, malheureux, ou désespéré, peut conjuguer colère et entrain, résistance et bonne humeur, réflexions et collations, respect et fraternité. La lutte peut, doit être joyeuse. Avant de devenir massive et collective. Vive la FERC Sup, vive la CGT !