Contrairement aux idées reçues, la précarité est grande au sein de l’Éducation nationale, et dans l’Enseignement Supérieur ou dans la Recherche. Depuis 2001, l’expression Intellos précaires a été popularisée dans un essai d’Anne et Marine Rambach. Il rendait compte de ce Nouveau Prolétariat intellectuel (François Moureau) travaillant de manière précaire dans des domaines intellectuels. C’est également le cas dans la formation professionnelle, l’éducation populaire et la quasi‐totalité des champs couvert par notre fédération.

C’est l’utilisation abusive et massive de Contrats Aidés (CUI), en particulier dans l’Éducation populaire ou, pour l’Éducation nationale, l’accompagnement des élèves en situation de handicap (AESH). C’est l’augmentation du nombre de précaires dans l’Éducation nationale, l’Enseignement supérieur et la Recherche alors que nous sommes censés être en plein plan de titularisation… Et tout cela pour des salaires toujours aussi faibles ! Notons que ce sont les femmes qui subissent le plus souvent ce type d’emploi : aux discriminations de genre, s’ajoutent donc des discriminations statutaires insupportables !

Il est grand temps de passer à l’offensive pour dénoncer ces pratiques "managériales" indignes et génératrices d’insécurité professionnelle. Maintenir une partie des effectifs dans la précarité et le chômage pour faire pression sur tout le salariat doit cesser.

C’est la raison pour laquelle, la FERC – CGT appelle tou‐te‐s les salarié‐e‐s de son champ professionnel à rejoindre la manifestation nationale des chômeurs et précaires le 5 décembre à 14h30, place Stalingrad, à Paris, pour exiger de travailler dans la dignité et la sécurité.

Télécharger le tract.